EMIE BALLET

Je me souviens des après-midi, chez moi dans les Landes, le jardin de ma maison donnait sur le fleuve du Boudi-gau. Mon voisin et ses filles du même âge que moi, me faisaient souvent faire du kayak avec eux. Nous partions de Capbreton pour aller jusqu’à la ville de Labenne. La balade durait deux heures, pendant ces deux heures, le père de mes amies nous apprenait comment nous sauver d’une chute en kayak, si, par accident il venait à se re-tourner. Il s’agissait de s’en extirper sans paniquer alors que notre buste entier était immergé sous le kayak.
Ce souvenir m’a marqué, car j’étais petite et j’ai vécu ces exercices comme une expérience anxiogène.