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MATHILDE LECHASSANT

COMMENT J'AI RATE MA VAGUE


Le projet a commencé par l’idée de faire une vague en travaillant dans l’espace. Tout d’abord, j’ai dû commencer par réfléchir aux matériaux que je pourrais utiliser pour cette vague. C’est donc au cours d’une discussion avec mon père qui parlait d’abattre le grand sapin situé dans notre jardin, que j’eu une idée : j’allais utiliser les branches et le feuillage de ce sapin pour en faire ma vague. Après ceci je devais trouver un espace assez grand et neutre pour pouvoir construire ma vague. J’ai pensé en premier au mur de ma maison mais je n’avais pas un cadrage assez large sans qu’une fenêtre ou un obstacle s’y dresse. Je me suis promenée dans mon jardin arrière et de même pas de mur assez haut et large pour être utilisé comme fond. C’est une fois dans le jardin de devant que je me suis dit que le mur qui séparait mon jardin de celui des voisins était une bonne option. Il était haut, large et plus ou moins neutre vu qu’il était peint en blanc. Le seul problème, c’est qu’au pied il y avait des mauvaises herbes ainsi que le reste d’une bordure en bois qui séparait la pelouse du parterre de fleurs. J’ai donc décidé de tout nettoyer pour rendre cet environnement propice à la construction de ma maquette. Après avoir fini il a fallu faire une recherche de cadrage qui mettrait ma vague en valeur. J’ai donc décidé de placer ma caméra en hauteur sur l’arbre juste devant ce mur. Pour finir les différents repérages et préparations de ce projet, je devais me trouver une tenue que je garderai tout le long du processus. J’ai donc jugé nécessaire d’avoir une tenue confortable, qui ne craignait pas d’être salie ou abimée. Il m’est apparu évident de choisir mon jean de travail et ma chemise de travail de la même couleur pour avoir un ensemble uni. Au milieu de toutes ces recherches je me suis dit qu’éventuellement il pourrait être intéressant de finir par bruler ma vague. Mon père brûlant des choses dans un espace du terrain l’emplacement était déjà imposé. La vague a commencé à être une non-vague car finalement mon père n’a pas pu abattre le sapin après s’être bloqué le dos.

Après ce premier échec je me suis mise à chercher une autre matière première pour faire cette vague. J’ai pensé à l’herbe puis a des objets, des tables, des chaises mais au final tout ceci ne fonctionnait pas. Après plusieurs semaines de non-activité j’ai renoncé à faire une vague en extérieur mais plutôt à l’intérieur et après une suggestion de Madame Bouyer, j’ai fini par vouloir faire une sculpture de vague en spaghettis. J’ai donc trouvé un nouveau fond constitué d’une nappe blanche accrochée sur mon paravent et un nouveau support : mon bureau recouvert d’un vieux calendrier habillé de feuilles blanches en guise de socle. J’ai aussi choisi une nouvelle tenue pour vraiment marquer le changement d’univers. J’ai fait un nouveau cadrage avec une pile de livres posés sur ma chaise de bureau pour poser ma caméra et filmer le processus. Malgré cela, ce fût de nouveau un échec puisque les spaghettis ne sont pas assez maniables et difficiles à accrocher entre elles en si grande quantité. De plus sans plan précis de comment faire il était impossible d’avancer vers la formation d’une vague. Ce deuxième échec eu un goût amer. Il marquait la fin de mon projet de construire une vague dans l’espace.

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SOUVENIR

J’ai décidé de ne pas évoquer un souvenir précis mais plutôt une série de souvenirs en rapport avec le fleuve de la Sélune qui se trouve dans la Manche en Basse-Normandie. Sur les berges, et plus précisément à Pontaubault,
on peut y observer le phénomène naturel du mascaret. Le mascaret est une montée d’eau soudaine due aux marées. Il se traduit parfois par une vague plus au moins grande selon le coefficient de marée, à partir de 100 en général dans cette région. En été, celui de Pontaubault à l’occasion des gros coefficients, est synonyme de rassemblement. Ainsi l’association Pontaubault loisirs, dont ma grand-mère fait partie, organise pour les locaux ainsi que pour les touristes un service de restauration et buvette et parfois même s’y ajoutent des spectacles ou des expositions comme celle de l’été dernier donnant à découvrir voiture et machines anciennes. De plus des kayakistes sont présents sur le fleuve juste avant l’arrivée de la vague pour ensuite pouvoir naviguer dessus. Pour se restaurer on a le choix entre des galettes saucisses avec frites ou des crêpes selon nos envies. Il est donc évident que depuis toute petite j’assiste et aide à cet événement. Il y a une ambiance conviviale, c’est une fête entre amis et familles, tout le monde se connaît. Même si ce phénomène est répétitif c’est toujours un moment particulier pour nous, chaque mascaret est différent.

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